Etre sélectif, c’est être en mesure d’affiner ses prises de décision d’investissement dans un environnement de marché plus complexe à décoder.
Pour faire simple, les marchés financiers alternent entre 3 phases :
1. Les phases directionnelles, haussière ou baissière
2. Les phases de consolidation intermédiaire, de neutralité
3. Les retournements de tendance
En théorie, les phases directionnelles sont les plus simples à travailler.
En revanche, les phases de consolidation ou de retournement sont plus complexes, car elles ne sont pas consensuelles : elles reflètent des avis divergents entre les différents acteurs du marché.
Pourtant, l’investisseur adopte souvent la même approche quelle que soit la phase de marché.
De manière simpliste, un investisseur français aura tendance à ne regarder que le CAC 40, qui plus est sur un horizon court terme, pour décider d’investir ou non.
C’est bien dommage, car il tombe ainsi dans le biais de représentativité : l’investisseur va généraliser une situation à partir d’un indice particulier.
Et pourtant, le CAC 40 n’est représentatif que d’un petit nombre valeurs françaises. En aucun cas il ne reflète la totalité du marché actions : les valeurs étrangères, les petites et moyennes capitalisations etc…Un conseil : analysez un plus grand nombre d’indices avant de vous faire une opinion.
De même, l’investisseur est souvent tenté de s’investir à partir d’une seule information sur un titre sans prendre en compte l’ensemble des données fondamentales. Un conseil : intégrez un maximum d’informations, faîtes-en la synthèse, avant de décider d’investir sur une valeur.
Pour être sélectif, et affiner vos décisions, il me semble important de changer de cadrage, de modifier votre angle de vue.
L’une des solutions peut être d’analyser les marchés actions sous l’angle sectoriel, de comprendre le comportement des secteurs face à des indices plus larges, ou bien encore de comprendre le comportement des valeurs au sein même de leurs propres secteurs.
Par exemple :
1. analyser les marchés actions sous l’angle sectoriel
2. comprendre le comportement des valeurs au sein même de leurs propres secteurs)
Vous verrez ainsi que les phases de neutralité apparente cachent en réalité des diversités de parcours très intéressantes à exploiter.
Dans le même esprit, il est parfois intéressant de croiser différentes approches pour analyser un titre. Une approche fondamentale croisée avec une vision comportementale est un exemple.
En conclusion, toutes ces actions peuvent permettre à l’investisseur d’échapper à ce biais cognitif tenace dit de représentativité.
Une des façons d’y parvenir est de s’appuyer sur l’expérience de votre conseiller, pour vous accompagner et vous aider être sélectif, au lieu de se laisser aveugler par l’indice CAC 40.