Avec près de 350 milliards de mails envoyés et reçus en 2023, selon les prévisions, le courriel reste un élément privilégié de la communication dans le monde. Mais on ignore trop souvent que ces échanges « dématérialisés » ont un impact réel mesurable. Il est admis qu’envoyer un courriel avec une pièce jointe d’1 Mo émet 11 grammes de CO2 dans l’atmosphère. En cause ? L’électricité produite, souvent à partir de charbon, pour alimenter les data centers et les relais par lesquels passent nos courriers…
Mais il existe des gestes très simples pour limiter cet impact et se concentrer sur l’essentiel :
- Faire un grand tri
Les mails qui s’accumulent dans les boîtes aux lettres consomment davantage d’électricité. Pour prendre le problème à bras le corps, supprimez tous les mails non lus antérieurs à une certaine date, désinscrivez-vous des courriers automatiques que vous ne lisez pas, et archivez en local (si possible) les plus anciens mails que vous souhaitez conserver, avant de les effacer de votre accès online.
2. Gérer vos envois
Pour diminuer l’empreinte carbone, il est recommandé d’envoyer des pièces jointes légères, et de passer par des services d’upload de fichier (comme WeTransfer ou Smash). Ces derniers ont l’avantage de ne pas conserver les fichiers sur leur serveur trop longtemps : de quoi économiser de l’énergie.
3. Optimiser votre temps
Activité chronophage, la gestion des mails sollicite autant la consommation d’énergie de votre ordinateur (ou smartphone) que votre temps d’attention. Limiter ces écueils en configurant votre logiciel de messagerie pour ne recevoir de notifications que lorsqu’un interlocuteur est important, créer une signature automatique afin de ne pas avoir à réécrire certaines parties de vos mails, et planifier un temps limité consacré à votre communication. De cette manière, vous pourrez économiser l’énergie de votre ordinateur, en le mettant en veille pour privilégier vos appels téléphoniques ou des tâches non informatiques.