Le thème « Future Mobility » capitalise sur le développement attendu de la mobilité électrique et de la conduite autonome. L’exposition à cette thématique est rendue possible via l’utilisation de l’indice ECPI Global ESG future Mobility Net Total Return index 3,5 % Decrement. Il s’agit d’un indice regroupant 50 valeurs appartenant à l’un des 5 grands secteurs d’activité suivants : la construction automobile (y compris les équipementiers), la production de métaux rares, les télécommunications, l’informatique et la robotique.
La dynamique de la thématique
En 2030, 60 % de la population mondiale sera citadine (source : ONU). En effet, les mégapoles, c’est-à-dire les villes de plus de 10 millions d’habitants, continuent de grandir, posant des problèmes de plus en plus prégnants en termes de pollution atmosphérique, d’engorgement des voies de circulation, de protection des piétons et des vélos, d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite...
Les administrations locales sont sous pression. La pollution de l’air est aujourd’hui reconnue responsable de millions de morts prématurées (1 décès sur 5 d’après l’OMS). Tandis que l’engorgement des voies de circulation coûte plusieurs centaines de milliards par an à la collectivité: à titre d’exemple, rien que pour la France, le coût annuel des embouteillages est estimé à 20Mds€ selon le fournisseur de données Inrix.
Dans ce contexte, les révolutions technologiques incarnées par l’avènement des véhicules électriques, leur capacité à se mouvoir de manière autonome, les solutions digitales permettant d’en optimiser le taux d’utilisation arrivent à point nommé car elles sont d’après nous en capacité d’apporter des solutions très concrètes.
Ce sont donc les acteurs de la production automobile (constructeurs et équipementiers), mais aussi les producteurs de métaux rare, les champions du digital (télécommunications, concepteurs de logiciels), les spécialistes de la robotique qui se trouvent en première ligne. Nous pensons qu’il existe un boulevard d’opportunités pour ces différents secteurs car l’électrification comme l’autonomie des véhicules n’en est qu’à ses débuts.
Les choses devraient aller vite. Dans un rapport récent, le cabinet de conseil Mac Kinsey estime qu’en 2030 une voiture vendue sur deux sera électrique, quand les ventes en 2021 ne représentent encore que 6% de part de marché dans les zones les plus en pointe. Fait marquant, en 2020, les ventes de voitures fonctionnant aux carburants fossiles ont commencé à chuter quand celles des voitures électriques ont progressé d’environ 60% dans les économies développées.
Mêmes perspectives concernant la conduite autonome qui n’est plus de la science-fiction mais déjà un sujet majeur pour les constructeurs et équipementiers. Les voitures de série actuellement vendues proposent une autonomie dite de niveau 3 (le véhicule est en conduite autonome dans un environnement basique, typiquement une autoroute avec des conditions climatiques standards, et sollicite la reprise en main par le conducteur en cas de dégradation des conditions de circulation). Le niveau 4 est à portée de main (la voiture se débrouille seule mais elle est susceptible de vous solliciter dans une situation inhabituelle). Enfin, en 2030 est attendue l’autonomie totale (dite de niveau 5). Personne dans l’habitacle n’aura plus à se préoccuper de ce qui se passe à l’extérieur... Bref une révolution aux implications multiples!
Origine de l'article : BNP Paribas Asset Management
(1) Source : Mc Kinsey
(2) Source : ONU
(3) Source : Autoplus.fr