Dans ce premier épisode de notre série sur l'entreprenariat engagé, Myriam Maestroni et Rodolphe Landemaine, respectivement investis dans la transition énergétique et la préservation de la biodiversité, reviennent sur leur parcours, les causes qui les animent, et les actions qu'ils mettent en œuvre à travers leurs entreprises et leurs engagements personnels.
Myriam est engagée de longue date dans le domaine de l’efficacité énergétique et de la transition zéro carbone. Elle a débuté son parcours dans un grand Groupe du secteur énergétique, avant de se lancer dans l’entreprenariat avec la création de sa propre start-up, Economie d’Energie. Elle est aujourd’hui à la tête du fonds de dotation e5t qu’elle décrit comme un think tank opérationnel qui fédère l’ensemble des parties prenantes pour réfléchir ET agir en faveur de la transition énergétique.
💬 « Il est évident que lorsqu'on est entrepreneur, ce qui nous motive ce n'est pas du tout juste le gain. J'ai été élevée avec l'idée du développement durable qui a vraiment émergé au début des années 2000. Donc, l'environnement, l'économique et le sociétal. Et je me disais comment fait-on pour faire converger les deux ? », Myriam Maestroni.
Rodolphe est engagé sur les sujets de régénération du vivant, d’alimentation durable et de bien-être animal. Boulanger-pâtissier, également serial entrepreneur, fondateur de la « Maison Landemaine » qui compte une trentaine d’établissements entre Paris et Tokyo, il a fondé en 2020 un concept innovant de boulangeries 100 % végétales « Land & Monkeys ». En tant que fondateur du fonds de dotation Demain sur Terre, il explique notamment en quoi les fondations-actionnaires établissent un pont entre business et philanthropie.
💬 « J'aimais cette idée que l’entreprise remplisse une mission sociétale, et qu'elle serve de vecteur à d'autres choses qu’à la pure création de valeur, l'enrichissement d'un président fondateur, d'un actionnaire. Je trouvais que c'était un accélérateur, un catalyseur d’agir pour le bien commun, et que cela n'empêchait pas la croissance d'une entreprise. » Rodolphe Landemaine.