Benjamin Peronnet
Benjamin Peronnet Fine Art Galerie Laurentin – 23 quai Voltaire 75007 PARIS
Rue Ernest Allard 43 – 1000 BRUXELLES
www.galerie-laurentin.com
Tableaux, dessins et sculptures du XXe siècle, du cubisme à l’art contemporain
Nous avons souhaité mettre en lumière et vous faire découvrir 4 exposants, qui nous ont particulièrement charmés par leur travail et leur regard sur les dessins de collection. Avec les talentueux Ambroise Duchemin et Benjamin Peronnet vous apprécierez une sélection d'œuvres européennes datant du XV au XXème. Antoine Laurentin saura vous séduire quant à lui avec différentes œuvres évoluant du cubisme à l’art contemporain. Vous découvrirez enfin le travail admirable de Florence Chibret-Plaussu qui se concentre davantage sur les maîtres impressionnistes et modernes.
Après avoir travaillé au Louvre et au Getty et avoir dirigé pendant dix ans le département des dessins anciens de Christie's, Benjamin Peronnet a établi sa galerie en 2017 à Paris. Installée dans ses locaux de la rue de Louvois depuis 2019, la galerie présente des dessins anciens de toutes les écoles du XVème au XXème siècle. Elle s'est également fait une spécialité du dessin suédois autour de 1900.
4 questions à Benjamin Peronnet
Pourquoi et comment vous êtes-vous intéressé au marché du dessin ?
Le dessin a depuis toujours été le domaine de l'histoire de l'art qui m'a le plus intéressé. Déjà à L'Ecole du Louvre, j'avais choisi le cours de spécialisation consacré au dessin et tous les quinze jours, nous avions des séminaires au Cabinet des Dessins du Louvre où nous, simples étudiants, pouvions tenir dans nos mains de magnifiques feuilles de David, de Pisanello, de Raphaël... Plus tard, j'ai travaillé avec l'ancien directeur du Louvre, Pierre Rosenberg, en particulier sur le catalogue raisonné des dessins de David et sur une exposition des dessins français des musées de Weimar. Puis j'ai dirigé durant une dizaine d'années le département des dessins chez Christie's, avant d'établir ma galerie en 2017.
Que recherchent les collectionneurs et amateurs dans ce domaine ? A quoi sont-ils sensibles ?
Heureusement, les goûts diffèrent beaucoup d'un collectionneur à un autre. L'un sera plus attiré par l'école hollandaise, un autre par l'Italie du 16e, etc., même si de plus en plus, peut-être en partie due à une offre moindre, les amateurs sont éclectiques et ne se concentrent plus sur une seule école, un seul siècle. Ces dernières années, ce sont des images fortes, singulières, des dessins qui sont comme de beaux objets qui ont tendance à recueillir le plus de suffrages. Des études de figures directement préparatoires à des tableaux (ce qui rend encore plus sûre l'attribution) sont toujours particulièrement recherchées.
Quel chef d'oeuvre aimeriez-vous découvrir ?
Mon rêve serait de découvrir un dessin de Mathias Grünewald, l'un des grands maîtres de la Renaissance allemande et l'un des plus beaux dessinateurs que l'on connaisse. Mais la dernière apparition sur le marché d'une feuille de sa main date des années 1960... L'espoir fait vivre.
Quel conseil donneriez-vous à un néophyte qui a envie d'acheter un dessin ?
Bien évidemment d'abord de se faire plaisir. Ensuite être attentif à la condition et à la certitude de l'attribution. Encore une fois, un dessin a plus d'intérêt dès lors qu'il peut être relié à un tableau ou à un autre dessin.
Helene Schjerfbeck (1862-1946)
Portrait de jeune homme de profil Plume et encre noire, lavis gris 21,5 x 14,5 cm. Monogrammé et daté “HS.” “ 77”, inscrit “Riccorda degli giorni paesati” et “ Me.x : uber d. Räthset des Lebens sparenlired” © Benjamin Perronet