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Libre échange : deux entrepreneurs, une même banque privée

Publié le 03 Mai 2023 - Mis à jour le 02 Juin 2023
BNP Paribas Wealth Management

Entreprendre, c’est une histoire de passion, d’engagement… et de financement. Pour évoquer ces sujets très importants, BNP Paribas Wealth Management a réuni les fondateurs de deux grandes réussites françaises, Rodolphe Carle – Entrepreneur dans le secteur du service à la personne - et Jean-Baptiste Hironde - Entrepreneur de la Tech. L’occasion de constater qu’au-delà des générations, des personnalités ou des secteurs d’activité, tout entrepreneur a besoin d’une banque à ses côtés, pour l’accompagner dans la vie de l’entreprise - et dans la vie personnelle.  

Détail de la vidéo :

Extrait liminaire

Rodolphe Carle : J'ai été agréablement surpris de voir que les banques ont joué le jeu, elles nous ont prêté. Parfois je sortais des meetings, j'appelais mon frère, je lui disais "ils sont fous, ils nous ont prêté 1 million d'euros alors qu'on est nulle part."

Présentations

Jean-Baptiste Hironde : Bonjour, je m'appelle Jean-Baptiste Hironde, je suis le fondateur de MWM. Nous sommes un éditeur et un publishers d'applications mobiles pour le grand public.

Rodolphe Carle : Bonjour, je suis Rodolphe Carle, j'ai 46 ans. J'ai cofondé avec mon frère en 2003 Babilou, qui est un des leaders mondiaux des crèches privées.

Quel était votre moteur principal ?

Rodolphe Carle : J'ai créé mon entreprise quand j'avais 25 ans et ce qui m'a animé, ça a été à la fois une folle envie de liberté, et puis le sens.

Jean-Baptiste Hironde : Pour moi, c'était purement de résoudre une problématique. Le DJ, ça me tenait à cœur. J'ai fait une application de DJ pour le grand public. C'est comme ça que c'est arrivé.

Dans les premiers temps, que représentait l’argent pour vous ?

Jean-Baptiste Hironde : Pour moi, l’argent a été un gros problème, puisque j'ai monté ma boîte à 22 ans, pendant mon école d’ingénieur. Quand on est étudiant, c'est assez compliqué de convaincre des investisseurs, donc on était dans un mode de survie, dans les premières années d’existence de la société. Par la suite, on a dû très rapidement commencer à comprendre que pour monter une entreprise, il fallait porter une grande attention au financement.

Rodolphe Carle : De notre côté, c'est assez différent. On a un métier qui consomme beaucoup de Capex. Pour faire une crèche, il faut faire des travaux, donc il faut du financement. Du coup, on a réussi à tenir cinq ans en séduisant les banques sur le projet. J'ai été agréablement surpris de voir que les banques ont joué le jeu, nous ont prêté. Mais parfois je sortais des meetings, notamment chez BNP Paribas, j'appelais mon frère, et je lui disais "ils sont fous, ils nous ont prêté 1 million d'euros alors qu'on est nulle part." et avec cet argent on pouvait financer les trois prochaines crèches.

Jean-Baptiste Hironde : On développe un produit qui est vraiment très innovant. La problématique, c'est que s'il n'y a pas des datas qui montrent que l'on a une traction, de l’engouement et de l'usage, personne ne va y croire. On a d’abord dû prouver qu'on avait un engagement fort. Après, les financiers nous ont suivis. On a d'abord été financés par du private equity et par des family office. Par la suite, une fois qu'on avait démontré effectivement qu'on avait un business qui était devenu assez compréhensible avec beaucoup de datas, les banques nous ont suivis.

Pour se financer, vaut-il mieux privilégier la dette ou l’equity ?

Rodolphe Carle : Est-ce que l'un est mieux que l'autre ? Ce n’est pas le sujet. Il y a un équilibre global à trouver, où tu dois avoir un bilan solide qui va te permettre de convaincre les banques d'emprunter pour ta croissance. Tu veux garder le contrôle de ta boite, ou un certain pourcentage, donc tu n'es pas trop dilué. Il ne faut pas faire entrer le private equity trop tôt non plus. Tu pilotes un équilibre entre dette et equity de telle sorte que tu te retrouves dans ton projet.

Aujourd’hui, est-ce que votre rapport à l’argent a changé ?

Jean-Baptiste Hironde : Le rapport à l'argent n'a pas changé depuis le début, voire est devenu encore plus important puisque les enjeux sont plus importants.

Rodolphe Carle : Que ce soient les cent premiers mille euros ou cent millions aujourd'hui, on a la même énergie, on a la même envie et on a les mêmes discussions avec les banquiers. D'ailleurs j'ai des banquiers qui me suivent depuis 18 ans.

Selon vous, le risque fait-il partie de la vie entrepreneuriale ?

Jean-Baptiste Hironde : On ne peut pas tout réussir du premier coup et ça prend beaucoup de temps. Mais oui, je pense qu'on est en risque en permanence. D'un autre côté, c'est un peu ça qu'on cherche et c'est ce pour quoi on nous attend. Est-ce que ça me fait peur ? L'échec, non. Est-ce que je prends des risques? Tout le temps.

Est-ce que je prends des risques inconsidérés ? Non. Je dirais même que c'est quand on est un peu dans une situation tendue, où il y a une importante compétition sur le marché, et où on est en phase de financement ou autre, où là, on va repousser à fond nos limites. Je pense que garder cette façon de toujours viser une cible un peu plus loin, que ce qu'on veut, c'est ce qui permet d'être à 100% ou à 200% en permanence.


Cette vidéo a été réalisée par notre réseau international BNP Paribas Wealth Management.

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