BNP Paribas agit sur plusieurs leviers pour préserver cette richesse de plus en plus menacée, que ce soit à travers ses pratiques ou en sensibilisant ses clients, en passant par le soutien à la recherche.
Un million d’espèces animales et végétales sur les huit millions recensées sur Terre risque de disparaître dans les prochaines années selon un rapport publié en 2019 par IPBES, une organisation des Nations-Unies. Rien que ce constat explique pourquoi la préservation de la biodiversité s’est imposée comme une urgence, au même titre que le climat. « Chez BNP Paribas, nous traitons ce sujet à plusieurs niveaux, explique Sébastien Soleille, responsable transition énergétique et développement. D’abord à travers nos politiques sectorielles et le dialogue avec nos clients. Il s’agit de les amener à mettre en place des standards et des bonnes pratiques pour limiter les impacts négatifs qu’ils pourraient avoir. Cela concerne principalement les secteurs de la pâte à papier, de l’huile de palme et de l’agriculture ».
Un soutien actif
La Banque soutient aussi de manière active les efforts de ses clients à travers un certain nombre de produits financiers dédiés, comme les Sustainability linked loans (SLL). Ils sont indexés sur des objectifs environnementaux, dont la réalisation permet de réduire le coupon versé par l’entreprise. Un SLL a par exemple été réalisé avec UPM, une entreprise forestière finlandaise, avec une série d’indicateurs liés à la préservation de la forêt (âge moyen des arbres, diversité des espèces…). « Le troisième levier d’action concerne la gestion d’actifs, poursuit Sébastien Soleille. Nous encourageons nos clients à orienter leurs investissements financiers vers des fonds qui préservent l’environnement de manière générale ou plus particulièrement la biodiversité ». En outre, BNP Paribas s’attache également à réduire son propre impact, avec par exemple l’utilisation de papier durable ou la préservation de la biodiversité sur les espaces verts gérés par le Groupe. Enfin, la Fondation BNP Paribas encourage la recherche à travers son programme Climate & Biodiversity Initiative. Depuis 2010, 27 projets ont déjà bénéficié de près de 18 millions d’euros dont 9 qui auront été financés à hauteur de 6 millions d’euros entre 2020 et 2022. Sans compter le soutien que la Banque apporte à des ONG partenaires comme l’IFAW.
- 1/8C'est la proportion des espèces animales et végétales qui pourraient disparaître dans les prochaines années sur terre.
Mieux appréhender l'émergence des maladies infectieuses
La pandémie de la Covid-19 a montré que les craintes sur la multiplication des transmissions inter-espèces n’étaient pas infondées. Le chevauchement de plus en plus fréquent entre zones agricoles et espaces naturels, associé à l’effondrement de la biodiversité, modifient les schémas de contacts et de transmission des pathogènes entre espèces humaines, animales sauvages et domestiques. Un sujet auquel s’intéresse le projet HUM-ANI en Afrique australe. Soutenu par la Fondation BNP Paribas à travers son programme Climate & Biodiversity Initiative, il est basé sur une approche pluridiscplinaire associant écologie, épidémiologie et sociologie.
Article extrait de la lettre gestion de fortune n°29 du mois de janvier 2021